le 16 octobre 2024
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Publié le 16 octobre 2024 Mis à jour le 24 octobre 2024

Dans l’industrie musicale, une conscience écologique balbutiante

Frah et Sofia Samaha. Shaka Ponk. 2011.
Frah et Sofia Samaha. Shaka Ponk. 2011. - © Sylvain lasco - Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0 International

L’arrêt du groupe Shaka Ponk pour des raisons écologiques illustre les impasses dans lesquelles sont empêtrées les musiques actuelles sur le plan environnemental. Mais des expérimentations alternatives émergent… Article rédigé pour The Conversation par Basile Michel et Aurélien Martineau.

Basile Michel, maître de conférences en géographie, CY Cergy Paris Université
Aurélien Martineau, ingénieur de recherche en géographie sociale, CY Cergy Paris Université


L’année 2024 marque la fin volontaire du groupe de rock alternatif et électronique français Shaka Ponk, après plus de 12 ans d’existence et un large succès. Le groupe justifie cet arrêt par son engagement en faveur de la préservation de l’environnement, comme le dit le chanteur du groupe dans une interview pour France Inter :

"Au début, on était un petit groupe de rock entre copains, qui a pris de l’ampleur, et le succès engage une responsabilité écologique. On a pris conscience qu’on était devenu une partie du problème […]. On a choisi d’arrêter par cohérence existentielle. On ne peut pas délivrer de beaux messages et cultiver une activité professionnelle qui soit aussi polluante".

S’ils se sont fait porte-voix de la cause écologique par leur propos artistique et leurs prises de parole, leurs activités artistiques n’en sont pas moins énergivores et destructrices de l’environnement (tournées des grands festivals, gigantisme des scénographies…), témoignant d’un fort décalage entre leurs valeurs écologiques personnelles et leurs pratiques professionnelles. [...]

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