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Pouvez-vous nous parler un peu de vous ? Quel a été votre parcours jusqu'à présent ?
Je m'appelle Anne-Garance, j'ai 18 ans. Mon parcours jusqu'à présent a été marqué par l'obtention d'un baccalauréat général avec des spécialités en SES, en histoire géopolitique et en anglais littéraire, bien que j'aie fini par abandonner cette dernière en terminale. Depuis toujours, j'ai été fascinée par les cultures étrangères.
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Pourquoi avez-vous opté pour une année de césure ? Comment en avez-vous entendu parler ?
J’ai entendu parler de la césure grâce à mes proches, dernière de ma famille, mes frères et sœurs commençaient leurs études alors que je n’étais qu’au collège. Très tôt j’étais plongée dans l’univers des études supérieures. J’en ai beaucoup entendu parler dans mon entourage. Tous les avantages : apporter du recul sur ce qu’on veut faire, apprendre à mieux se connaitre, devenir bilingue. Il y avait plein d’aspects positifs.Depuis la 1ère je voulais partir à l’étranger 1 an, entre le 1ère et la terminale, mais ça n’a pas pu se faire à ce moment. J’ai donc attendu d’avoir le bac pour le faire.
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Qu’avez-vous fait durant votre année de césure ?
Pendant six mois, j'ai vécu au sein d'une famille d'accueil qui avait neuf enfants. En pratique, ma semaine était rythmée par des cours en ligne en droit, psychologie et géopolitique (des MOOC), qui ne sont pas reconnus comme une formation, mais qui m'ont permis d'acquérir un certain niveau scolaire et de le maintenir. Tous les matins et après-midi, je consacrais beaucoup de temps à mes cours en ligne. J'accompagnais également les neuf enfants dans toutes leurs activités extrascolaires, participant à toutes ces activités pour rencontrer des gens et améliorer mon anglais. Mon objectif principal était de devenir bilingue, et pour éviter de ne rien faire, je suivais de nombreux cours pour maintenir mon niveau scolaire. Ensuite, je suis rentrée en France pour effectuer des stages professionnels dans différents domaines qui m'intéressaient. Pendant trois mois, j'ai effectué trois stages, notamment dans le domaine du droit, du notariat, de l'expertise comptable et de la psychologie. C'est à ce moment-là que j'ai compris que le droit m'intéressait le plus. Avant ces stages, mon choix était assez flou, mais désormais, je suis sûre de ma décision. La césure m'a fait découvrir mon intérêt pour le droit.
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Avez-vous été accompagnée pendant cette année de césure ?
Je n'ai pas fait appel à des organismes proposant des contrats dans des familles d'accueil, mais j'ai plutôt utilisé mes contacts personnels. Jennifer Morey, en charge de la césure à la Direction orientation et insertion professionnelle de CY Cergy Paris Université, prenait souvent de mes nouvelles pour savoir ce que je faisais et comment cela se passait.
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Quels sont vos projets pour la suite ?
J'entame une Licence de Droit associée au DU Anglo-américain.
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Comment appréhendez-vous la rentrée ?
J'ai vraiment hâte de commencer, car cela fait un an que je n'ai pas suivi de cours dans un établissement. Je suis convaincue que cela me plaira, car j'apprécie énormément l'anglais et le droit, ayant eu l'occasion de les découvrir un peu plus au cours de cette année. J'ai examiné le programme de la licence et je pense que les cours m'intéresseront beaucoup. Je suis donc très enthousiaste à l'idée de commencer.
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Pourriez-vous nous en dire plus sur les démarches nécessaires pour réaliser une année de césure ?
Je me suis inscrite en Licence de Droit à CY Cergy Paris Université via Parcoursup.
Ensuite, j'ai demandé une année de césure auprès de la Direction orientation et insertion professionnelle de la fac, une demande qui a été acceptée.
En juin, j'ai souhaité enrichir mon cursus en n'optant pas seulement pour le Droit français. J'ai donc sollicité ma gestionnaire pédagogique pour intégrer la DU Anglo-américain, une formation sélective. Ma demande a été acceptée, en tenant compte de mon expérience et de mon travail réalisé pendant mon année de césure.
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Recommanderiez-vous la césure à d'autres étudiants ?
Si l'idée les tente et qu'ils en ont l'envie, je recommande vivement l'année de césure. C'est une superbe expérience !
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Enfin, un conseil à donner aux étudiants qui envisagent la césure ?
Il est essentiel de bien l'organiser pour éviter qu'elle ne se transforme en une année de pause où l'on ne sait pas quoi faire. Il faut réellement établir un plan solide et planifier l'année en entier pour qu'elle soit pleinement enrichissante. Je pense que partir à l'étranger est l'une des meilleures solutions pour développer ses compétences, en fonction de ses objectifs.
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Conseils bonus ?
Il est crucial d'être autonome, de se connaître soi-même, de savoir si l'on est capable de se gérer et de comprendre comment on travaille. Partir à l'étranger peut vraiment être une expérience formatrice.