le 16 juillet 2024
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Publié le 16 juillet 2024 Mis à jour le 22 juillet 2024

Benjamin Cressiot, lauréat du programme JCJC de l’ANR

Benjamin Cressiot
Benjamin Cressiot - Benjamin Cressiot, au centre, et son équipe

Ancien étudiant de CY Cergy Paris Université, Benjamin Cressiot est aujourd’hui enseignant-chercheur en biologie au sein du Laboratoire Analyse, Modélisation, Matériaux pour la Biologie et l'Environnement (LAMBE).

En 2021, il obtient un financement "Investissement d’avenir" de CY Initiative of Excellence, programme Émergence. Grâce à ce financement tremplin, il obtient finalement en 2023 un financement de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) grâce au programme Jeunes Chercheurs et Jeunes Chercheuses (JCJC). Ce programme vise à soutenir les projets novateurs des jeunes scientifiques dans toutes les disciplines.

Le projet QuaBioNHy de Benjamin Cressiot se concentre sur l’identification de marqueurs biologiques de certaines maladies, telles que les cancers et les coagulopathies, à des stades précoces. L’objectif principal du projet est de pouvoir détecter ces biomarqueurs dans l'organisme même lorsqu'ils sont présents en très faible quantité, afin de signaler la présence de pathologies, éviter le développement d’une maladie ou bien une récidive.

Pour cela, Benjamin Cressiot utilise la technique nanopore qui permet une analyse en molécule unique précise de toutes les biomolécules, ce que ne permettent pas aussi efficacement d'autres techniques utilisées aujourd'hui à l’hôpital. En bref, en appliquant un champ électrique entre deux compartiments séparés par une membrane contenant un nanopore, il est possible de détecter et d’identifier électriquement à l’échelle de la molécule unique, des biomarqueurs contenus dans un biofluide complexe. La technique est sensible pour détecter de très faibles concentrations de molécules ainsi que de subtiles variations des biomolécules analysées (modifications chimiques, détection des conformations qu’adopte l’objet biologique, changement de séquence). L’objectif du projet est de fabriquer un outil expérimental capable de détecter très précocement ou éviter certaines récidives de pathologies à partir d’une goutte de sang, afin d’améliorer les chances de guérison des patients. Pour cela, Benjamin Cressiot développe un nouveau type de nanopore appelé nanopore hybride, qui permettra de détecter et quantifier, et ce en moins d’une heure, des biomarqueurs dans des biofuides complexes.

Grâce au financement de l'ANR, Benjamin Cressiot a pu constituer une équipe de recherche en recrutant un doctorant et un post-doctorant qui contribuent à l'avancement de ce projet prometteur.
 

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