le 19 mars 2025
  • The Conversation

Publié le 20 mars 2025 Mis à jour le 28 mars 2025

Qualité de l’air : comment lutter contre les inégalités mondiales ?

Le ciel pollué de Bangkok en Thaïlande (Mars 2019)
Le ciel pollué de Bangkok en Thaïlande (Mars 2019) - Le ciel pollué de Bangkok en Thaïlande (Mars 2019) - © Chainwit - Wikimedia Commons, CC BY-SA 4.0

La pollution de l’air est inégalement répartie dans le monde : elle touche principalement des pays en développement, pour lesquels elle constitue une double peine. Un article de Lutz Sager pour The Conversation.

Lutz Sager, Maître de conférences en économie (ESSEC)

La pollution de l’air est inégalement répartie dans le monde : les niveaux de pollution les plus dangereux touchent principalement les pays en développement, pour lesquels ils constituent une double peine. Il serait pourtant possible d’améliorer les choses, en s’inspirant de ce qui a fonctionné non seulement en Europe, mais également en Chine.

En France, la pollution de l’air est responsable de 40 000 décès et de dizaines de milliers de cas d’asthme, d’AVC ou de diabète, selon des estimations récentes de Santé publique France. Ce rapport évalue le coût total de la pollution de l’air en France à 12,9 milliards d’euros par an, ce qui est probablement encore sous-estimé.

Au cours des deux dernières décennies, la recherche a découvert de nombreuses façons dont la pollution atmosphérique nous rend non seulement malades, mais aussi moins heureux, plus agressifs – ce que suggère la corrélation observée entre pollution de l’air et criminalité au Royaume-Uni – et moins productifs. Cela montre qu’il reste beaucoup à faire pour améliorer la qualité de l’air, en France et ailleurs, mais qu’il existe, à la clé, des bénéfices non seulement sanitaires, mais également psychologiques et économiques.

Il peut être utile d’adopter une vue globale de la pollution atmosphérique dans le monde, afin d’identifier là où les plus grands progrès ont été réalisés, et inversement là où l’urgence est la plus grande.

Dans une recherche récente, je me suis intéressé aux inégalités en matière de qualité de l’air dans le monde, et en particulier aux particules fines, l’une des formes de pollution qui cause la mortalité la plus élevée. Le constat que je fais est le suivant : il existe de plus en plus d’inégalités dans le monde en matière de qualité de l’air.

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Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons.


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