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le 7 novembre 2024
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Vie étudiante
Publié le 17 octobre 2024– Mis à jour le 15 novembre 2024
Expérience étudiante, l’alliance entre vie académique et quotidien universitaire
L’objectif de l’université est d’apporter aux étudiants des formations et un cadre d’études de qualité. Le passage sur ses bancs doit permettre à chacun d’entre eux de se réaliser d’un point de vue académique mais aussi personnel et social. Cela se traduit par l’expérience étudiante dans sa globalité et le sentiment d’appartenance à l’établissement, à la communauté universitaire. Entretien avec Peggy Blin-Cordon, vice-présidente adjointe vie étudiante, et Bruno Fiorio, vice-président adjoint premier cycle, qui travaillent de concert pour améliorer cette expérience étudiante.
En quelques mots, pouvez-vous expliquer ce qu’est l’expérience étudiante ?
Peggy Blin-Cordon : Il n’y a pas de définition institutionnelle de l’expérience étudiante. C’est l’articulation entre les problématiques académiques et des sujets de vie étudiante.
Bruno Fiorio : L’étudiant vient à l’université pour suivre une formation et décrocher un diplôme mais à côté de cela, il passe aussi du temps dans les couloirs avec ses camarades, dans les associations, dans différentes manifestations que l’université propose en dehors des cours stricto sensu et il y a aussi ce qui lui arrive en dehors de l’établissement. Un étudiant, c’est un jeune adulte qui commence à se réaliser et les années post-bac sont des années fondatrices. L’expérience étudiante vue du prisme université, c’est comprendre qu’on joue un rôle important à un moment clé de la vie de l’étudiant bien au-delà de la délivrance du diplôme. Il faut travailler de manière coordonnée cet ensemble-là d’où le rapprochement entre vie étudiante et formation.
Peggy Blin-Cordon : L’expérience étudiante comprend les cours, la santé, le sport, la vie culturelle, l’alimentation, l’engagement, la transition, l’autonomisation. Le parlement étudiant permet par exemple aux étudiants de s’engager en tant que citoyens, en s’exprimant, en étant force de proposition et en étant même parfois décisionnaires sur certains sujets et dispositifs de l’établissement. L’étudiant qui vient sur les bancs de l’université, c’est donc aussi un étudiant qui fait du sport, qui consomme de la culture, qui se soigne, qui est un citoyen en devenir. L’université offre toutes ces possibilités-là.
Bruno Fiorio : Ces possibilités sont génératrices d’apprentissages, de connaissances, de compétences qui complètent celles acquises dans le cadre des diplômes. L’idée est de travailler et de valoriser l’ensemble comme un tout. D’autre part, si on veut qu’un étudiant réussisse son arrivée à l’université, sa formation, il faut aussi se préoccuper du reste.
Peggy Blin-Cordon : Nous œuvrons pour un décloisonnement de ces compétences qui sont perçues comme purement académiques et celles acquises en dehors de la formation, par exemple dans le cadre d’une association où l’étudiant apprend à faire un budget, à organiser un événement, à travailler en groupe. Ces compétences que l’étudiant développe en dehors de sa formation académique, sont tout aussi valables et transférables que les connaissances acquises à l’université.
Depuis quand cette problématique est apparue dans la stratégie des établissements d’enseignement supérieur ?
Bruno Fiorio : Certains établissements d’enseignement supérieur, les grandes écoles notamment, ont intégré ces problématiques-là depuis longtemps. Ces expériences cumulées en dehors des cours ont toujours été valorisées. Pour les universités, c’est un peu plus récent. Elles se sont emparées de ces sujets-là à des degrés divers. On a des formations qui cultivent cette dimension. A Cergy, cela fait un an que l’université s’attache à faire la jonction entre les enjeux de vie étudiante et de formation. Cela se matérialise par la mise en place de deux directions spécifiques.
Peggy Blin-Cordon : Auparavant, les deux ne faisaient qu’un mais avec une prédominance de la formation. Cette porosité entre vie étudiante et formation n’était pas une orientation politique prioritaire. C’est le cas depuis l’élection de l’actuelle présidence qui a créé une vice-présidence dédiée pour que la vie étudiante, comprenant la santé, le sport, la culture, les aides sociales, les bourses, le handicap et la vie associative, ait toute sa place. La volonté de CY Cergy Paris Université est de séparer ces deux domaines pour renforcer la collaboration et penser de concert l’ensemble des problématiques liées.
Selon vous, pour quelles raisons est-ce devenu un sujet d’actualité ?
Bruno Fiorio : L’autonomie des universités et les plateformes comme Parcoursup les ont amenées à se questionner sur ces dimensions-là dans la mesure où cela a amené chaque établissement à penser ses spécificités par rapport au système universitaire dans sa globalité, à chercher à se différencier. Il y a des logiques de concurrence qui deviennent de plus en plus prégnantes et qui amènent à se questionner sur ce qui fait l’attractivité d’un établissement et qui amène naturellement à intégrer ce qui correspond aux attentes des étudiants et qui ne sont pas liées à la formation. Dans ces logiques d’attractivité et d’adaptation aux profils d’étudiants qui ne sont plus forcément les mêmes qu’hier, il y a un renouveau des pédagogies universitaires qui se fait en favorisant des apprentissages plus actifs, l’autonomie et la transversalité. Toutes ces dynamiques-là font que l’étudiant est de moins en moins passif dans son parcours. On s’aperçoit de plus en plus que la vie étudiante peut permettre de développer des savoir-faire ou des compétences que l’on peut réutiliser ensuite dans le cadre pédagogique. Je pense que cela a aussi contribué à mettre en avant le besoin de travailler cette question de l’expérience étudiante dans sa globalité.
Peggy Blin-Cordon : Il y a aussi le fait que cette collaboration et cette symbiose renforcent le sentiment d’appartenance à une université qui met en confiance l’étudiant et qui est porteur de réussite au pluriel. Il y a l’idée que l’étudiant se trouve dans un environnement auquel il adhère. Il fait partie d’une communauté. Cela fait partie de la stratégie de l’établissement.
Bruno Fiorio : Ce sentiment d’appartenance joue également sur la réussite académique. Il y a une étude de l’université de Montpellier sur les facteurs de réussite en L1 qui montre assez clairement que l’un des paramètres importants est la socialisation à l’université. L’étudiant qui est seul va beaucoup plus facilement être en échec que l’étudiant qui a tissé un réseau de connaissances à l’université. La dimension sociale est très importante et c’est un facteur qu’il faut davantage exploiter. La question de la réussite, notamment en licence, se pose de manière de plus en plus accrue. La capacité de l’étudiant soit à réussir académiquement durant la première année où il arrive ou éventuellement à réussir dans une logique de repositionnement dans une autre voie mais qu’il aura identifiée et qui lui permettra de réussir l’année suivante, tout cela dépend vraiment de la manière dont il va s’intégrer dans le tissu universitaire, de la manière dont il va socialiser au sein de l’université et pas uniquement de sa capacité à s’asseoir dans un amphithéâtre et à écouter le professeur. Ce n’est pas qu’une question d’assiduité, il y a aussi cette dimension sociale fondamentale.
Peggy Blin-Cordon : D’autre part, à l’échelle nationale, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pousse depuis quelques années à remettre en symbiose la vie étudiante et la formation au travers de cette expérience étudiante.
Comment améliorer l’expérience étudiante à CY Cergy Paris Université ?
Peggy Blin-Cordon : La création-même de la vice-présidence vie étudiante est un signe fort avec un renforcement de la politique dédiée à cette problématique en la visibilisant et en la légitimant auprès des étudiants, des enseignants mais également auprès des personnels administratifs. C’est un travail premier pour structurer aussi avec tous les outils dont on dispose, comme le parlement étudiant mais aussi d’autres outils qui vont mettre en place les jalons de cette collaboration avec la formation. Je pense au schéma directeur de la vie étudiante qui est en fait une proposition d’actions sur quatre années qui définit une politique de vie étudiante pour CY Cergy Paris Université et qui inclut, entre autres choses, des enjeux qui touchent à la transition, à l’international ou encore à la formation au travers de ce principe de vie étudiante qui a des ramifications sur toutes les missions de l’université. Le séminaire expérience étudiante qu’on a mis en place en juin 2024 était une étape importante ne serait-ce que pour se faire rencontrer les acteurs de la formation et de la vie étudiante qui ne se côtoient a priori pas.
Bruno Fiorio : Ce séminaire nous a permis d’avoir une première réflexion collective. Il y a un enjeu à créer une culture commune et cela implique de réfléchir et de se confronter ensemble à des problématiques qui intéressent chacun en fonction de son propre prisme. Ce séminaire procède de cette logique-là. Au-delà de la construction de cette culture, il y a un enjeu de sensibilisation aussi en aidant chacun à comprendre les enjeux ou à voir les liens qui peuvent exister et qui ne sont parfois pas si évidents que cela. Les témoignages des étudiants étaient, de ce point de vue-là, très instructifs car, pour le coup, si on a, à l’université, des personnes qui font depuis longtemps le lien entre la formation et la vie étudiante, ce sont bien nos étudiants. L’idée, à l’avenir, c’est d’avoir régulièrement des séminaires du même type, en rassemblant de manière transversale sur différentes thématiques notamment celle de la question de la valorisation de l’engagement étudiant. Il est nécessaire de réfléchir aujourd’hui sur la possibilité d’intégrer dans la dimension académique, dans l’évaluation de l’étudiant, des activités qui relèvent de la vie étudiante dans sa globalité, d’un engagement associatif ou sportif dans les instances de l’établissement au travers, par exemple, de points bonus. L’enjeu est de permettre, d’une part, aux étudiants de valoriser cet engagement dans le cadre de leur diplôme et, d’autre part, que la formation et les diplômes incitent les étudiants à s’engager.
Peggy Blin-Cordon : Il n’y a pas de définition institutionnelle de l’expérience étudiante. C’est l’articulation entre les problématiques académiques et des sujets de vie étudiante.
Bruno Fiorio : L’étudiant vient à l’université pour suivre une formation et décrocher un diplôme mais à côté de cela, il passe aussi du temps dans les couloirs avec ses camarades, dans les associations, dans différentes manifestations que l’université propose en dehors des cours stricto sensu et il y a aussi ce qui lui arrive en dehors de l’établissement. Un étudiant, c’est un jeune adulte qui commence à se réaliser et les années post-bac sont des années fondatrices. L’expérience étudiante vue du prisme université, c’est comprendre qu’on joue un rôle important à un moment clé de la vie de l’étudiant bien au-delà de la délivrance du diplôme. Il faut travailler de manière coordonnée cet ensemble-là d’où le rapprochement entre vie étudiante et formation.
Peggy Blin-Cordon : L’expérience étudiante comprend les cours, la santé, le sport, la vie culturelle, l’alimentation, l’engagement, la transition, l’autonomisation. Le parlement étudiant permet par exemple aux étudiants de s’engager en tant que citoyens, en s’exprimant, en étant force de proposition et en étant même parfois décisionnaires sur certains sujets et dispositifs de l’établissement. L’étudiant qui vient sur les bancs de l’université, c’est donc aussi un étudiant qui fait du sport, qui consomme de la culture, qui se soigne, qui est un citoyen en devenir. L’université offre toutes ces possibilités-là.
Bruno Fiorio : Ces possibilités sont génératrices d’apprentissages, de connaissances, de compétences qui complètent celles acquises dans le cadre des diplômes. L’idée est de travailler et de valoriser l’ensemble comme un tout. D’autre part, si on veut qu’un étudiant réussisse son arrivée à l’université, sa formation, il faut aussi se préoccuper du reste.
Peggy Blin-Cordon : Nous œuvrons pour un décloisonnement de ces compétences qui sont perçues comme purement académiques et celles acquises en dehors de la formation, par exemple dans le cadre d’une association où l’étudiant apprend à faire un budget, à organiser un événement, à travailler en groupe. Ces compétences que l’étudiant développe en dehors de sa formation académique, sont tout aussi valables et transférables que les connaissances acquises à l’université.
Depuis quand cette problématique est apparue dans la stratégie des établissements d’enseignement supérieur ?
Bruno Fiorio : Certains établissements d’enseignement supérieur, les grandes écoles notamment, ont intégré ces problématiques-là depuis longtemps. Ces expériences cumulées en dehors des cours ont toujours été valorisées. Pour les universités, c’est un peu plus récent. Elles se sont emparées de ces sujets-là à des degrés divers. On a des formations qui cultivent cette dimension. A Cergy, cela fait un an que l’université s’attache à faire la jonction entre les enjeux de vie étudiante et de formation. Cela se matérialise par la mise en place de deux directions spécifiques.
Peggy Blin-Cordon : Auparavant, les deux ne faisaient qu’un mais avec une prédominance de la formation. Cette porosité entre vie étudiante et formation n’était pas une orientation politique prioritaire. C’est le cas depuis l’élection de l’actuelle présidence qui a créé une vice-présidence dédiée pour que la vie étudiante, comprenant la santé, le sport, la culture, les aides sociales, les bourses, le handicap et la vie associative, ait toute sa place. La volonté de CY Cergy Paris Université est de séparer ces deux domaines pour renforcer la collaboration et penser de concert l’ensemble des problématiques liées.
Selon vous, pour quelles raisons est-ce devenu un sujet d’actualité ?
Bruno Fiorio : L’autonomie des universités et les plateformes comme Parcoursup les ont amenées à se questionner sur ces dimensions-là dans la mesure où cela a amené chaque établissement à penser ses spécificités par rapport au système universitaire dans sa globalité, à chercher à se différencier. Il y a des logiques de concurrence qui deviennent de plus en plus prégnantes et qui amènent à se questionner sur ce qui fait l’attractivité d’un établissement et qui amène naturellement à intégrer ce qui correspond aux attentes des étudiants et qui ne sont pas liées à la formation. Dans ces logiques d’attractivité et d’adaptation aux profils d’étudiants qui ne sont plus forcément les mêmes qu’hier, il y a un renouveau des pédagogies universitaires qui se fait en favorisant des apprentissages plus actifs, l’autonomie et la transversalité. Toutes ces dynamiques-là font que l’étudiant est de moins en moins passif dans son parcours. On s’aperçoit de plus en plus que la vie étudiante peut permettre de développer des savoir-faire ou des compétences que l’on peut réutiliser ensuite dans le cadre pédagogique. Je pense que cela a aussi contribué à mettre en avant le besoin de travailler cette question de l’expérience étudiante dans sa globalité.
Peggy Blin-Cordon : Il y a aussi le fait que cette collaboration et cette symbiose renforcent le sentiment d’appartenance à une université qui met en confiance l’étudiant et qui est porteur de réussite au pluriel. Il y a l’idée que l’étudiant se trouve dans un environnement auquel il adhère. Il fait partie d’une communauté. Cela fait partie de la stratégie de l’établissement.
Bruno Fiorio : Ce sentiment d’appartenance joue également sur la réussite académique. Il y a une étude de l’université de Montpellier sur les facteurs de réussite en L1 qui montre assez clairement que l’un des paramètres importants est la socialisation à l’université. L’étudiant qui est seul va beaucoup plus facilement être en échec que l’étudiant qui a tissé un réseau de connaissances à l’université. La dimension sociale est très importante et c’est un facteur qu’il faut davantage exploiter. La question de la réussite, notamment en licence, se pose de manière de plus en plus accrue. La capacité de l’étudiant soit à réussir académiquement durant la première année où il arrive ou éventuellement à réussir dans une logique de repositionnement dans une autre voie mais qu’il aura identifiée et qui lui permettra de réussir l’année suivante, tout cela dépend vraiment de la manière dont il va s’intégrer dans le tissu universitaire, de la manière dont il va socialiser au sein de l’université et pas uniquement de sa capacité à s’asseoir dans un amphithéâtre et à écouter le professeur. Ce n’est pas qu’une question d’assiduité, il y a aussi cette dimension sociale fondamentale.
Peggy Blin-Cordon : D’autre part, à l’échelle nationale, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pousse depuis quelques années à remettre en symbiose la vie étudiante et la formation au travers de cette expérience étudiante.
Comment améliorer l’expérience étudiante à CY Cergy Paris Université ?
Peggy Blin-Cordon : La création-même de la vice-présidence vie étudiante est un signe fort avec un renforcement de la politique dédiée à cette problématique en la visibilisant et en la légitimant auprès des étudiants, des enseignants mais également auprès des personnels administratifs. C’est un travail premier pour structurer aussi avec tous les outils dont on dispose, comme le parlement étudiant mais aussi d’autres outils qui vont mettre en place les jalons de cette collaboration avec la formation. Je pense au schéma directeur de la vie étudiante qui est en fait une proposition d’actions sur quatre années qui définit une politique de vie étudiante pour CY Cergy Paris Université et qui inclut, entre autres choses, des enjeux qui touchent à la transition, à l’international ou encore à la formation au travers de ce principe de vie étudiante qui a des ramifications sur toutes les missions de l’université. Le séminaire expérience étudiante qu’on a mis en place en juin 2024 était une étape importante ne serait-ce que pour se faire rencontrer les acteurs de la formation et de la vie étudiante qui ne se côtoient a priori pas.
Bruno Fiorio : Ce séminaire nous a permis d’avoir une première réflexion collective. Il y a un enjeu à créer une culture commune et cela implique de réfléchir et de se confronter ensemble à des problématiques qui intéressent chacun en fonction de son propre prisme. Ce séminaire procède de cette logique-là. Au-delà de la construction de cette culture, il y a un enjeu de sensibilisation aussi en aidant chacun à comprendre les enjeux ou à voir les liens qui peuvent exister et qui ne sont parfois pas si évidents que cela. Les témoignages des étudiants étaient, de ce point de vue-là, très instructifs car, pour le coup, si on a, à l’université, des personnes qui font depuis longtemps le lien entre la formation et la vie étudiante, ce sont bien nos étudiants. L’idée, à l’avenir, c’est d’avoir régulièrement des séminaires du même type, en rassemblant de manière transversale sur différentes thématiques notamment celle de la question de la valorisation de l’engagement étudiant. Il est nécessaire de réfléchir aujourd’hui sur la possibilité d’intégrer dans la dimension académique, dans l’évaluation de l’étudiant, des activités qui relèvent de la vie étudiante dans sa globalité, d’un engagement associatif ou sportif dans les instances de l’établissement au travers, par exemple, de points bonus. L’enjeu est de permettre, d’une part, aux étudiants de valoriser cet engagement dans le cadre de leur diplôme et, d’autre part, que la formation et les diplômes incitent les étudiants à s’engager.