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Publié le 3 février 2025 Mis à jour le 3 février 2025

Mia de Kock, l'un des visages de la coopération scientifique franco-sud-africaine

Dans le cadre de son master de chimie qu’elle suit à la faculté des sciences de l’université de Western Cape en Afrique du Sud, Mia de Kock a effectué, fin 2024, un stage de recherche pour valider son année de master au sein du Sensor Energy International Laboratory (SENERGYLAB).

SENERGYLAB constitue le premier laboratoire international fondé en 2020 par CY Cergy Paris Université et l’Université de Western Cape pour renforcer la coopération scientifique. Il associe le laboratoire français LPPI (Laboratoire de physicochimie des polymères et des interfaces) et le laboratoire sud-africain Sensorlab. C’est dans ce cadre que Mia de Kock a eu l’opportunité d’intégrer durant quelques mois le LPPI. “En 2020, j’ai entamé une licence en Sciences Chimiques et en 2023, j’ai fait un bachelor recherche (Honours) en Chimie, puis en 2024, un master en Chimie, le tout à l’Université du Western Cape (UWC). J’ai choisi une carrière scientifique, car la chimie était ma matière préférée au lycée”, raconte sans détour l’étudiante qui poursuit actuellement son master en électrochimie à l’UWC. Les conditions de travail dans les deux universités sont assez différentes comme a pu le constater Mia de Kock. L’étudiante a également dû s’immerger dans des environnements linguistiques et culturels très différents l’un de l’autre. Une expérience enrichissante autant sur le plan scientifique que d'un point de vue personnel. “En France, les horaires de travail sont moins souples comparés à ce qui se fait au SensorLab où il est possible d’adapter son emploi du temps et d’effectuer des recherches à distance si on le souhaite”, relève Mia de Kock. “Une journée typique au SensorLab commence par une arrivée au laboratoire à 9h30, suivie d’expériences en laboratoire jusqu’à ce que les tâches définies pour la journée soient terminées, cela peut s’étendre jusqu’à 15h mais aussi bien au-delà, jusqu’à 20h. Lorsque je quitte le laboratoire, j’ai encore des séances de tutorat à assurer.”

Pour l’avancement des sciences vertes

Grâce à ce stage mené au LPPI, l’étudiante espère réaliser des avancées significatives dans son projet avec l’acquisition de nouvelles compétences ainsi que de nouvelles perspectives intellectuelles. A l’issue de ses études, Mia de Kock s’est fixé comme objectif de décrocher un emploi dans son domaine, “ce qui me permettra de soutenir financièrement mes parents lorsqu’ils seront âgés et de contribuer à l’avancement des sciences vertes afin de réduire l’impact environnemental de la recherche scientifique”. Aux étudiants frileux à l’idée d’étudier à l’étranger, elle répond : “cette perspective peut paraître difficile ou effrayante, mais on découvre rapidement qu’on est toujours plus forts qu’on ne le pense. Et puis, c’est une chance incroyable ! N’ayez pas peur de grandir, non seulement en tant que scientifique mais aussi en tant que personne”.


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