Publié le 7 juillet 2020–Mis à jour le 28 mai 2021
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Point au 26 juin 2020
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Chères et chers collègues,
La fin de l’année universitaire se profile. Elle aura été éprouvante pour toutes et tous. J’adresse mes pensées les plus amicales et les plus sincères à toutes celles et ceux qui ont particulièrement souffert de cette période, par leur situation personnelle ou parce qu’ils auraient été atteints par le virus du Covid-19.
Il nous reste encore quelques semaines devant nous avant la trêve estivale et ensuite ce sera la rentrée ! La situation sanitaire en France reste fragile, et si l’épidémie est à ce jour sous contrôle, un rebond du virus est possible.
Dernière ligne droite avant la pause !
Heureusement, les conditions de travail s’améliorent progressivement, et les mesures de restriction se lèvent petit à petit.
Jusqu’à la trêve estivale, le télétravail reste à privilégier autant que possible, en fonction de la nature des fonctions de chacune et de chacun. Mais à partir du 29 juin, les règles d’accès à nos bâtiments s’assouplissent.
L’accès aux laboratoires de recherche est ouvert, même si les colloques et séminaires de plus de 20 personnes restent à proscrire. L’accès à son bureau et les réunions en petit groupe sont autorisés.
Dans les directions, services, composantes, le travail sur site peut être organisé en présentiel, en fonction de l’intérêt du service et des situations personnelles des unes et des autres. De même, les réunions de service, de département, de filière de formation sont possibles, en petit nombre (moins de 20), en respectant les mesures sanitaires désormais tristement usuelles, et en autorisant si possible un accès à distance à la réunion.
Les bâtiments restent par contre fermés aux étudiants non doctorants.
En ce qui concerne les examens, la première session est désormais terminée. A part deux matinées "noires", elle s’est très bien déroulée, avec globalement un bon taux de participation des étudiants. Je tenais à vous remercier, toutes et tous, pour l’énorme effort fourni à l’occasion de cette session pas comme les autres.
La seconde session se tiendra également à distance, même si de manière exceptionnelle, des épreuves écrites ou orales peuvent se dérouler sur site, sous la responsabilité des composantes et de leurs personnels administratifs et enseignants, et en respectant le protocole sanitaire en vigueur.
Et la rentrée, alors ?
En ce qui concerne la rentrée. Nous la souhaitons en présentiel, dans nos sites, dans nos bureaux, dans nos salles de classe et dans nos laboratoires !
Ainsi, après la trêve estivale, et sous réserve des évolutions de l’épidémie en France, le travail en présentiel redevient la norme, tout en conservant la possibilité d’organiser une partie de ses activités à distance. Les réunions avec des extérieurs ou bien entre sites distants, et qui génèrent des déplacements importants, pourront avantageusement continuer de se dérouler à distance comme nous le faisons depuis mi-mars. Les services et directions pourront organiser le travail autour d’un pésentiel enrichi de distanciel.
En ce qui concerne les cours, il est important de rappeler que notre modèle pédagogique est celui du présentiel : nous y tenons, et il n’est envisagé par personne d’en changer. Le présentiel est à privilégier autant que possible, notamment en licence où notre proximité au territoire est très forte, et où les étudiants ont besoin d’une interaction directe avec les enseignants dans nos murs. Pour les formations plus internationales, l’usage du distanciel peut par contre faciliter l’accès de nos diplômes à des étudiants qui ne pourraient pas venir sur nos campus à cause des conditions sanitaires en France ou dans leur pays.
Si les restrictions sanitaires sont levées par l’Etat en septembre, la rentrée pourra se faire quasi normalement. En l’état actuel, l’option retenue est de limiter les capacités d’accueil des salles et des amphis à la moitié, soit une place sur deux.
Selon cette hypothèse, les dispositions pédagogiques devront être adaptées à cette situation, notamment par la mise en place de cours à distance ou de captation sur place dans les salles. L’accès à des ressources pédagogiques asynchrones devra être facilité pour tous les étudiants.
Dans la mesure du possible, le distanciel devrait être choisi et non pas subi, tant par les enseignants que par les étudiants. Cela peut aussi signifier de ménager des cursus totalement ou partiellement à distance pour les étudiants qui le demandent (internationaux, salariés, empêchés etc). Nous devrons également faire un effort pour offrir prioritairement du présentiel aux bacheliers qui nous rejoignent en première année. Ces dispositifs se devront d’être évolutifs, selon que la situation s’améliore ou se dégrade. A ce titre, le contrôle continu gagnera à être déployé de manière plus conséquente, notamment en licence.
Tous ces équilibres et dispositifs sont en train d’être travaillés dans chaque UFR, institut, école, et au sein de chaque type de formation. Les situations sont très diverses au sein de notre établissement et il ne saurait y avoir de solution unique. Les moyens techniques ou humains nécessaires sont en train d’être comptabilisés dans les composantes et auprès de nos partenaires de CY Alliance. Ils remonteront le 6 juillet au niveau de l’Etat dans le cadre d’un appel PIA.
Je vous remercie pour votre implication sans faille tout au long de ces mois difficiles pour toutes et tous, au profit de notre belle mission de service public et de nos étudiants.
Et toujours :
Prenez soin de vous !
Gardez vos distances !
Gardez le contact !
Bien cordialement,
François Germinet
Président
CY Cergy Paris Université