le 28 mars 2024
  • Transition

  • Formation sensibilisation TES

Publié le 28 février 2024 Mis à jour le 25 avril 2024

Une nouvelle UE libre transdisciplinaire sur la transition

Le dérèglement climatique et le dépassement des frontières planétaires remettent en question le fonctionnement de notre société. Oui, mais : comment faire société autrement ? Et comment répondre à la demande du ministère de former tous les étudiants à la transition écologique et sociétale ? Cette nouvelle UE libre initiée par Bruno Fiorio, vice-président adjoint premier cycle, est une première tentative de réponse.

Après un appel lancé en octobre 2023 auprès des composantes de lettres et sciences humaines ; langues et études internationales, la faculté de droit et l’institut économie et gestion, un groupe de travail piloté par le Service Diversification Pédagogique (SDP) a été mis en place. Il est composé d’enseignants, du vice-président formation et du Campus de la Transition. 

Le groupe de travail a souhaité intégrer l’approche par compétence pour le rendu des étudiants, en intégrant un travail de groupe sur un projet et une évaluation des compétences acquises. Le cours propose ainsi 6 conférences entre lesquelles s’intercalent quatre sessions de travail de groupe sur un projet (en présentiel). Ces sessions sont encadrés par des étudiants et enseignants tutrices et tuteurs. 

Le groupe de travail a décidé d’utiliser la plateforme Project pour les travaux de groupe. Les étudiants y présentent et détaillent directement leur projet. Sous l’impulsion du SDP, le groupe a également préparé un livret d’étudiants et un livret encadrants

Une cinquantaine d’étudiants de droit, langues étrangères, économie, histoire, littérature et géographie, se sont inscrits à cette nouvelle UE libre, qui a débuté le 25 janvier 2024. 

Les conférences permettent aux étudiants de mieux comprendre les limites planétaires et ce qu’elles impliquent ; de réfléchir et questionner notre modernité pour repenser notre manière de faire société, à travers les prismes complémentaires de l’économie, de la géographie, de l’histoire et de la littérature notamment.

Les conférences se déroulent en présentiel. Toutes celles et tous ceux qui souhaitent y participer en auditrices et auditeurs libres sont les bienvenus. 
Frontières planétaires, 1er février 2024, amphithéâtre Cournot, Chênes 1

Avec Audrey Boehly, journaliste scientifique et autrice du podcast et du livre Dernières limites

Lors de cette conférence, nous découvrons comment l’activité humaine a conduit au changement climatique, à l’effondrement de la biodiversité et, de manière plus large, au dépassement des limites planétaires. Le concept de frontières planétaires, malgré ses limites, permet de sortir d'une vision en tunnel centrée uniquement sur la question des gaz à effet de serre, et de comprendre notamment comment on peut s’appuyer sur ces limites physiques pour repenser nos indicateurs de mesure et fixer nos priorités.

Inégalités, 29 février 2024, amphithéâtre Josserand, Chênes 1

Avec Stefania Marcassa, maître de conférence au sein de du laboratoire Théories économiques, modélisation et applications, spécialiste en économie de la famille et du travail et chargée de missions égalité femmes-hommes de CY Cergy Paris Université

L'inégalité entre les genres associée à la crise climatique est l'un des plus grands défis de notre époque. Elle représente des menaces pour les modes de vie, les moyens de subsistance, la santé, la sécurité et la sûreté des femmes et des filles dans le monde entier. Nous ne pouvons pas réaliser un développement durable sans aborder le changement climatique, et nous ne pouvons pas traiter le changement climatique sans nous attaquer aux causes profondes de la pauvreté. 
L'inégalité entre les genres est l'une de ces causes profondes de la pauvreté. Le changement climatique, à son tour, aggrave la pauvreté. 
Cela signifie que les chances d'atteindre une vie meilleure pour de nombreuses femmes et filles vivant dans la pauvreté sont menacées par une double injustice : le changement climatique et l'inégalité entre les genres

Economie et biodiversité, 7 mars 2024, amphithéâtre Cournot

Avec Agustin Pérez-Barahona, professeur au sein de du laboratoire Théories économiques, modélisation et applications, spécialiste des questions liant économie et environnement

Il est bien connu que l’activité économique est la principale cause de la perte actuelle de biodiversité, en raison de la transformation des habitats, de la pollution, de l’épuisement des ressources, etc. 
Les sciences naturelles et écologistes soulignent souvent les services écosystémiques rendus par la diversité de la vie à l’économie. Cependant, malgré son importance, l’interaction entre activité économique et biodiversité a longtemps été négligée par de nombreux économistes et décideurs politiques.
La situation actuelle de dégradation de l’environnement et de changement climatique a mis l’économie de la biodiversité sous les projecteurs. L'objectif général de cette conférence est de mettre en lumière l'interaction entre activité économique et biodiversité. Cette conférence se concentre sur la manière d'évaluer les politiques publiques visant à protéger la biodiversité. 
À cet égard, nous examinons le cas de la protection par la législation des espèces menacées.

Questionner notre rapport à "la Nature", au sauvage et à la modernité, 14 mars 2024, amphithéâtre de la tour des Chênes 

Avec Hélène Bernier, maître de conférence et docteure en histoire moderne 

Cette conférence est destinée à rappeler la construction socio-historique de la "Nature", du "sauvage" et de la "modernité" ; comment ces notions ont évolué au fil du temps et comment elles ont définit et définissent encore notre rapport au reste du vivant. 

Biodiversité et écopoétique, 28 mars 2024, amphithéâtre Cournot

Avec Olivier Gallet, biologiste et directeur de la chaire de la biodiversité en dialogue avec Riccardo Barontini, docteur en littérature française et membre du collectif Literature.green

Cette conférence vise à présenter les principaux concepts des sciences écologiques : biodiversité, écosystème et évolution, en abordant les causes systémiques de l’érosion du vivant. Au travers d’un format original consistant en un dialogue entre un biologiste et un docteur en littérature, elle est également le lieu d’une réflexion sur notre rapport au vivant, au travers de sa représentation en littérature.

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Pour plus de renseignements : catherine.cattin@cyu.fr